Que faire une semaine à Java ?

Vous prévoyez un séjour en Indonésie et vous vous demandez que faire une semaine à Java ? Cet article est pour vous !

Déjà, félicitations, excellent choix de destination ! Nous avons passé environ dix jours à Java lors de notre voyage en Asie, et cette île fût pour moi la meilleure destination de tout le voyage. C’est parti : je vous dévoile notre itinéraire sur 10 jours, afin que vous sachiez que faire à Java et que vous puissiez décider de vos étapes.

Que faire une semaine à Java : les étapes de notre itinéraire

Etape 1 – Jakarta

Il y a de forte chance que votre premier point de chute sur l’île se fasse à Jakarta. Nous n’avons pas passé de temps là-bas. Nous ne recherchions pas à passer du temps en ville, alors nous avons seulement passé une nuit en homestay avant de partir pour le début de nos aventures sur l’île, en direction du plateau de Dieng.

Etape 2 – Le plateau de Dieng

terasse dieng

Peu de voyageurs semblent se rendre jusqu’au plateau de Dieng et pourtant, je vous conseille fortement d’aller y faire un tour. Lonely Planet décrit ce plateau comme « bénit des Dieux », cela suffisait à me donner envie d’y passer ! Et aucun regret, c’est un des lieux que j’ai préféré à Java.

Situé à plus de 2000 mètres d’altitude, le plateau s’atteint en empruntant une route sinueuse. Vous pourrez admirer la vue magnifiques sur les plantations en terrasse.

A Dieng, vous pourrez emprunter des dizaines de chemins de randonnées, marcher autour du cratère du Sikidang, ou grimper sur un sentier au milieu des plantations d’oignons pour admirer la vue sur le lac. C’est vraiment paisible et les Indonésiens y sont ouverts, accueillants et si bienveillants.

En pleine semaine,il n’y avait quasiment personne et toutes les petites gargotes situées aux entrées des points d’intérêts, censées servir de péages habituellement, étaient vides. Il parait que le weekend, le plateau attire de nombreux touristes Indonésiens et qu’alors les sites sont payants. Je vous recommande donc d’y venir en semaine, pour être tranquille sur place et pouvoir jouir des chemins gratuitement.

Pour anecdote, en approchant du Sikidang, on nous a demandé de payer pour voir le cratère du Sikidang et un autre cratère (sur lequel je n’avais pas d’infos). J’ai répondu que je ne voulais voir qu’un seul cratère. Le monsieur a alors divisé le prix par deux. Au final, les deux cratères étaient au même endroit. Une fois notre tour fini, nous avons alors voulu continuer notre promenade en suivant un chemin différent, il n’y avait de ce côté là aucun péage ni barrière … Je pense que nous avons payé à un homme qui se trouvait juste là par hasard, sur la route à l’entrée du parc.

Comment aller au plateau de Dieng ?

La ville la plus proche du plateau de Dieng est Wonosobo. Pour venir de Jakarta, nous avons d’abord pris un train de Jakarta Kota jusqu’à la gare de Purwokerto. (5h30 de trajet pour environ 250K Rp soit 15€.) Là, un minibus nous a transporté depuis le parking de la gare jusqu’au centre de la ville de Wonosobo (env. 2h30 de trajet pour 3€), où nous nous sommes retrouvées un peu perdues. Des écolières nous on alors arrêté un bus local, qui cette fois nous a permis de gravir la route sinueuse jusqu’au plateau en moins d’heure pour quelques centimes d’euros, accompagnées par tous les petits écoliers qui rentraient de l’école. Le trajet peut paraître un peu interminable, mais nous partions de loin, et tout s’est déroulé sans galères, ce qui est bien rare. La dernière partie du trajet, quand on grimpe sur le plateau, dans la brume, l’humidité, la fraîcheur de la nuit approchant était incroyable. On se serait crues dans un décor de film fantastique. Arrivant de Malaisie, c’était hyper agréable de retrouver de la fraîcheur et l’air pur de la montagne.

Ou loger à Dieng ?

Nous avons logé dans une chambre à trois dans une auberge qui n’était pas confortable. Nous dormions sur un matelas au sol et il faisait très froid. L’hôte nous avait donné beaucoup de couverture que nous empilions et je dormais avec trois pulls. En plus, la douche été gelée, sauf le deuxième jour car on nous a expliqué qu’il fallait laisser couler l’eau une dizaine de minutes avant qu’elle devienne chaude, que dis-je, BOUILLANTE.

Les repas étaient très corrects et les prix vraiment des moins chers que nous ayons eu en Indonésie. Il faisait si froid le soir que nous étions bien contentes de pouvoir manger dans notre auberge. La famille qui tenait les lieux était tellement adorable, surtout le patron/grand-père qui ne comprenait pas l’anglais mais qui ne cessait de rire gentiment avec nous.

Malgré le confort très sommaire (au moins c’est de l’authentique !), j’en garde un bon souvenir. Si cette description vous a donné envie, il s’agissait de Losmen Bu Djono.

Après ces deux jours dans ce petit coin de paradis montagneux, nous avons pris la route pour l’étape suivante, la ville de Yogyakarta.

Etape 3 – Yogyakarta et les temples de Borobudur

Yogyakarta est le point du chute pour aller visiter les temples de Borobudur. Prenez le temps de découvrir cette ville. Comme beaucoup de grande ville d’Asie, c’est plutôt chaotique et bruyant, mais cette ville a aussi énormément à offrir en terme de culture.

La visite du quartier Taman Kampoeng Cyber est très sympa. Il s’agit d’une zone où sont implantées des starts-up locales, un genre de QG digital, dont les murs sont recouverts de street-art. Ça dénote totalement avec le reste du pays, vraiment cocasse !

Si vous voulez risquer votre vie, parce que c’est toujours rigolo, vous pouvez faire un tour de becak, un pousse-pousse local : vous êtes installé devant comme dans une poussette et le pilote va à toute allure : un grand moment.

Nous l’avons utilisé pour nous rendre au grand marché Beringharjo, dans lequel vous pourrez trouver absolument de tout. Enfin, pour un peu de culture, vous pouvez visiter le Palais Kraton qui appartient au sultan, et un parc, le Taman Sari.

La bonne merveilleuse adresse : si vous êtes, comme nous l’étions à ce moment du voyage, prêt à vendre père et mère pour manger un plat bien de chez nous, vous allez être heureux ! Foncez (après avoir réservé) au restaurant Mediterranea by Kamil et régalez-vous de spécialités françaises !

Enfin, prenez-une journée pour aller visiter les superbes temples de Borobudur. Le plus simple est de réserver une formule qui inclut le transport car ce n’est pas à côté.

Où loger à Yogyakarta ?

Nous avons logé dans une super auberge, Jawajiwa, très confortable où le personnel était aussi adorable. Je vous la  recommande si vous recherchez une auberge de jeunesse, elle était parfaitement située et nous pouvions rejoindre le centre historique à pied.

Choisir une excursion groupée

Par soucis de simplicité, vous pouvez grouper une excursion au plateau de Dieng et au temple de Borobudur, tout cela depuis votre hôtel de Yogyakarta ! Ainsi, vous pourrez profiter de ces merveilles sans vous prendre la tête à chercher des bus.

Après cette belle étape, nous voilà en route pour la destination suivante : le mont Bromo.

Etape 4 – Probolinggo et le mont Bromo

Le mont Bromo fût une superbe étape aussi, malheureusement, le lieu étant très touristique, nous n’y avons pas retrouvé la bienveillance et la générosité des Indonésiens comme ce fût le cas dans le reste de l’île. S’y rendre fût particulièrement difficile mais je détaillerai cela plus tard.

Pour accéder au mont Bromo, il faut se rendre sur le village de Cemoro Lawang, sur les hauteurs.

Nous sommes arrivée au matin donc nous avons passé la journée à nous reposer, il n’y a rien de spécial à faire dans le village.

Belvédère de King Kong Hill

A 3h du matin, nous sommes parties à pied pour monter au belvédère de King Kong Hill, promettant une vue à couper le souffle. Nous avons suivi cet itinéraire qui est parfaitement détaillé ! C’est un peu physique mais pas inhumain, le plus compliqué étant la dernière partie, sur un sentier dans la forêt, où il est difficile de se repérer à la lampe torche et où le terrain glisse. Pour ceux qui ne veulent pas prendre de risque, il y a tout de même un belvédère plus bas, avant cette partie du chemin. Malheureusement, en saison des pluies, ce point de vue a été un gros fail, je n’ai rien vu à part de la brume. C’est dommage car cela semble exceptionnel. Je vous recommande (s’il fait beau) de le faire.

Ascension du Mont Bromo

Une fois le jour levé, nous sommes descendues et avons pris la route vers le Bromo afin de monter jusqu’au cratère. Il faut alors traverser la caldeira puis commencer l’ascension. C’est une marche très accessible , le chemin est facile et il y a des escaliers.

Pour accéder gratuitement au Mont Bromo, nous avons coupé à travers champs grâce à l’itinéraire « Chemin des poireaux », encore une fois parfaitement détaillé de ce même blog. Un détail à noter, en saison des pluies, ce n’est pas idéal car il faut alors traverser une petite marre qui arrive jusqu’aux genoux. Mais nous avions déjà fait une bonne partie de la route alors nous nous sommes mouillées même si ce n’était vraiment pas cool d’avancer sans voir où l’on posait les pieds 🙂

Honnêtement c’était drôle de regarder dans le cratère qui s’agitait, mais le Bromo n’est pas, à mon sens, le volcan le plus exceptionnel que propose Java. Je dirais que c’est un volcan mignon !

Comment se rendre au Bromo ?

Pour se rendre au Bromo, il faut donc d’abord prendre un bus jusqu’à Probolinggo, la grande ville la plus proche. Ensuite, des bus locaux vous permettent de boucler le trajet jusqu’à Cemoro Lawang. J’ai lu sur beaucoup de blogs des arnaques diverses et variées sur ce trajet, et nous en avons aussi fait les frais.

Dans notre cas, nous partions de Yogyakata. Il faut compter environ 6h de trajet pour 5€. Le bus de nuit nous a déposé à 3h du matin (nous trois et pas les autres passagers, bizarrement) sur une grande route, devant une agence pour touristes, qui voulait nous emmener directement à King Kong Hill en moto. Nous étions debouts depuis plus de 24h, nous voulions juste aller en ville trouver un hôtel mais le bus nous avait déposé à plusieurs kilomètres de la ville. Nous avons refusé la balade à moto et ils ont alors fermé l’agence, nous laissant seules, au bord d’une grande route, en pleine nuit. Super !

En marchant un peu, nous sommes arrivées à une petite gare routière où des bus locaux patientaient. On nous a alors proposé de dormir dans un bus jusqu’à ce que d’autres personnes arrivent au matin et partagent avec nous le prix. On accepte, on se pose dans le bus, et là, le conducteur change d’avis : soit nous partons maintenant et nous payons plein pot, soit nous allons dormir dehors.

Du coup, nous avons accepté de payer 15€/personne pour ces deux heures de bus, fatiguées de négocier. A l’arrivée sur Cemoro Lawang, nous avons également dû payer un péage d’environ 1€ par personne.

Parties en fin d’après midi de Yogyakarta, nous sommes arrivées vers 6h du matin, épuisées à Cemoro Lawang. Un de nos trajets les plus fatiguants du voyage.

Enfin, nous voilà déjà la dernière étape, direction le tant attendu Kawah Ijen !

Etape 5 – Le Kawah Ijen

Dernière étape, mais pas des moindre, nous voici prêtes pour l’ascension du Kawah Ijen. Je ne détaillerai pas cette formidable étape ici car je l’ai déjà fait dans cet article, je vous dis juste que cette étape est inoubliable, incroyable et incontournable, donc foncez !

Où loger pour se rendre au Kawah Ijen ?

Il y a de nombreuses villes où loger, entre le mont Ijen et Banuywangi (qui est aussi la ville privilégiée pour prendre un bateau en direction de Bali). Nous avons choisi une auberge dans le banlieue de la ville, puisque nous comptions juste nous rendre au volcan. Nous avons fait du homestay chez un homme ultra gentil (comme tous nos hôtes à Java), il venait tout juste d’ouvrir. Son logement est composé de trois chambres et un salon commun pour les hôtes, or nous étions seules ce jour là, ce qui nous a permis de profiter de tout l’appartement ! Il s’agit du Javalindra Homestay, le tarif est vraiment très peu cher et le petit-dej au retour du Mont Ijen est inclus.

Comment se rendre au Kawah Ijen ?

L’idéal pour rejoindre le parking du Mont Ijen, est de partir en moto. Or, nous ne savons pas conduire, et encore moins de nuit ! Nous avons donc réservé auprès de notre homestay le transport, l’entrée dans le parc du volcan et le guide pour descendre dans le cratère, tout cela pour une vingtaine d’euros. Ainsi, un bus est venu nous chercher vers minuit et nous a ramené au petit matin, une fois l’ascension effectuée. Ce genre de pack coûte sûrement un peu plus cher mais cela évite bien des galères, et le prix reste très raisonnable.

Et voilà, c’est ainsi que s’est terminé notre séjour sur la merveilleuse Java, une de mes destinations préférées et que je n’oublierai pas. J’espère qu’après lecture, cela vous aura éclairé sur les choses à faire à Java !

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